Les diaboliques de Maldormé

« Que pourrais-je dire que je n’ai pas encore dit à propos des romans de Jean Contrucci ? C’est toujours avec le même plaisir qu’on retrouve nos enquêteurs, Raoul Signoret et son oncle Eugène Baruteau, sans oublier la fidèle Cécile dont le métier d’infirmière est bien utile pour jouer les espionnes. Que faut-il mettre en exergue ? Son sens de l’intrigue ? Son humour ? Ses dialogues savoureux ? Sa profonde connaissance du passé de Marseille qu’il fait revivre avec talent ? Le parfait équilibre entre les différents ingrédients qui font un bon roman ? Tout est à saluer. »
                                                                                        
René Barone (site Monpolar.free.fr)

« Avec le veine mélodramatique d’un feuilletoniste populaire à la Gaston Leroux et le chatoyant parler de la Canebière à la Belle Epoque, le crime le plus sanglant a des allures farcesques, la plus redoutable machination fait venir le sourire. Chez Jean Contruccin pas de meurtres en série perpétrés par des pervers psychopathes, mais une suite de rebondissements et de coups de théâtre, bref d’estoumagades (émotions violentes) à vous donner le bati-bati (palpitations)… On sent combien ce conteur invétéré s’est amusé à écrire. Ce bonheur est largement payé de retour à la lecture ».
                                                                                 Claire Julliard (Le Nouvel Observateur)

 

« C’est une fois de plus par la conjugaison heureuse d’un certain nombre d’ingrédients tout aussi littéraires (fiction et énigme judiciaire) que culinaires (la soupe au pistou rivalisant de parfum avec la bouillabaisse) qu’il nous est demandé de participer à l’enquête menée par le journaliste Raoul Signoret qui refuse de hurler avec les loups… Décidément, Jean Contrucci est un maître dans l’art du polar historique ».
                                                                                 Anne-Marie Mitchell ( La Marseillaise)

« Avec ce sixième volume une œuvre se met en place avec ses fondamentaux : le Marseille 1900 et ce miroir de notre société qu’il offre à nos yeux un siècle plus tard, le goût de l’énigme à l’ancienne et l’exercice d’une langue savoureuse. Car c’est tout le style de Contrucci que d’être aussi clair qu’élégant et de nous charmer par l’usage parfaitement maîtrisé de ce français goûteux, cette langue belle, qui nous manque tellement aujourd’hui ».
                                                                                                     Serge Scotto (Le Mague)

Avec « Les diaboliques de Maldormé », Jean Contrucci nous convie pour la sixième fois à suivre les pas des héros qui font « Les nouveaux mystères de Marseille ». Et c’est avec joie que nous retrouvons le sémillant Raoul Signoret, son oncle Eugène Baruteau, toujours aussi bourru, sa jeune femme Cécile et leur fillette… mais aussi de nouveaux personnages hauts en couleurs comme Placide Boucard.
Au terme de cette lecture, une question vient à l’esprit de tout lecteur un tant soit peu curieux : comment fait-il pour passer de « Comme un cheval fourbu », sorte de quintescence du roman noir, aux Nouveaux Mystères de Marseille ?
                                                                                         Luis Alfredo (Le rayon du polar)

« Jean Contrucci, dans ce nouvel opus consacré à Raoul Signoret et à sa famille ne déçoit pas, au contraire. Vif, alerte, le roman décrit des personnages attachants (…) mais aussi évoque le racisme, la xénophobie, l’ostracisme, le rejet de l’être humain n’entrant pas dans l’échelle (subjective) des valeurs morales, physiques et autres. »
                                                                                                 Paul Maugendre (Revue 813)

« Jean Contrucci, Raoul Signoret, Eugène Baruteau, c’est ça : un lien intime, amical, assidu d’année en année, approfondi de roman en roman, inscrit dans une prose tonique, réaliste, avec juste ce qu’il faut de bonne humeur, de décalage pittoresque et de poésie d’avant-guerre ».
                                                                     Véronique Emmanuelli (La Corse-Votre hebdo)

« C’est en épluchant la presse de l’époque que ce romancier grand admirateur de Simenon et Gaston Leroux a parfois le déclic. Pour ce qui est de la gouaille et de phrasé marseillais, il fait appel aux souvenirs de cette grand-mère qui lui en a appris les rudiments. »
                                                                                                       Julia Montfort (Le Point)

« Comme à son habitude, l’auteur mène sa trame policière avec entrain. Dialogues vifs, rebondissements à la chaîne ( une noyée, un duel, un procès aux assises), l’histoire tient son rythme »
                                                                                             Gilles Rof (Marseille l’Hebdo)

« Jean Contrucci réussit non seulement le tour de force de maintenir le niveau des précédentes aventures de son héros, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, mais à nous passionner par un mystère de chambre close - ou presque- sur fond de turpitudes bourgeoises et de xénophobie anti-allemande. Nous sommes en 1906, huit petites années avant que n’éclate la Grande Guerre. Pour l’heure les va-t’en-guerre et les revanchards sont encore tenus en respect, mais on sent déjà poindre l’orage. Un roman captivant, entre humour, truculence et tendresse. »

Roger Martin (L’Humanité )

« Un nouveau Mystère de Marseille plus captivant encore que les précédents . Pour vous convaincre tout à fait de vous laisser « captiver » par ce 6e opus de la série, j’énumère : Un fait divers alléchant, une intrigue tricotée de main de maître, conduite avec une habileté plus diabolique que jamais,  toute une troupe de personnages superbement portraiturés ; une peinture plus fouillée encore de la ville, de ses sites et paysages, des événements marquants qui s’y déroulent … Et puis, un style encore plus capricant, plus gouleyant et qui n’a pas besoin, lui, d’aller fouiller dans des dictionnaires du marseillais pour dire les choses dans la vraie langue de par ici !
Lisez « Les diaboliques de Maldormé », Lisez ce livre, vous dis-je ! Sinon, je vous touche plus la main ! Pire ! je vous lève le bonjour !  »

Jacques Bonnadier (Radio-Dialogue)
 

« L'action se situe à Malmousque et à la Belle Époque lors des glorieuses années de l’'Exposition Coloniale, alors que l’humiliation de Sedan était encore brûlante et que le ressentiment contre les Allemands restait très vif. Dans certains milieux de la droite marseillaise, férue de Drumont, le patriotisme servait à entretenir la haine de l'étranger et le racisme se manifeste dans les conversations à travers de véritables appels au meurtre (…)
Jean Contrucci brosse en manière de toile de fond un superbe tableau de ce qui allait être le cadre d'un crime et de ce qu'était Marseille en ces temps-là, ses voitures, cycles et tramways d'époque, dont le célèbre Circulaire Corniche, de ses belles villas cernées de fleurs, de ses petites élites locales qui affichaient une préférence marquée pour la boxe française et le vélo, surtout depuis que le Tour de France faisait étape dans la cité phocéenne.
La verve de l'auteur riche et pleine d'humour, descriptive à souhait, rend avec bonheur le parler savoureux des gens simples et leurs réjouissantes trouvailles verbales (mais sans "té!" ni "peuchère!"), c'est-à-dire sans banales couleurs locales (…).
Le lecteur marche, les bons triomphent et le méritent bien, tandis que les racistes sont aussi bêtes que méchants. On retiendra la présentation des chapitres à l'ancienne, annonçant par de courtes phrases la progression du récit, et aussi l'excellente illustration de la couverture qui rappelle les journaux de l'époque lorsqu'un fait divers méritait d'être mis à la "Une".
Bref, c'est bien ficelé, on s'amuse, on en apprend de belles et on en redemande.
 »

Edmonde Charles-Roux (La Provence)

«L'intrigue, menée de main de maître, nous fait vivre le temps d'un livre dans une époque aussi proche que lointaine. Marseille est déjà une grande ville, mais certains quartiers vivent encore comme des villages. Tout le monde se connaît. Ce qui n'empêche pas certains de se haïr plus fort encore. La Belle Époque a ses charmes, fidèlement retranscrits, mais aussi ses travers. La défaite de 1870 est encore dans toutes les têtes. Tout le monde pense à la revanche. Les Boches, ces voleurs d'Alsace-Lorraine vont devoir payer. Les temps auraient pu être insouciants, mais l'affaire Dreyfus en témoigne, le calme n'est que précaire. On retrouve bien ce paradoxe au cours du livre (...) Enlevé, cela se lit avec passion. Bien que l'envie de connaître la vérité ne nous quitte jamais, on prend plaisir à découvrir la vie quotidienne et les anecdotes décrites par l'auteur. Tout cela se confond dans un récit haut en couleurs, rythmé par l'accent chantant de personnages bigarrés et attachants.»

(La Semaine de l'Île de France)

«Habilement mené, inscrit dans les événements de l'époque (entre autres, la visite à l'exposition coloniale du président Armand Fallières) le suspense se voit agrémenté d'une jovialité toute méridionale, de savoureux petits plats, d'une sympathique galerie de personnages que l'on a plaisir à retrouver d'un volume à l'autre. Et il véhicule, ce qui ne gâte rien, un universel message de tolérance.»

F.L. (L'Yonne républicaine)

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