L'énigme de la Blancarde

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Marseille, 1891. La ville est partagée en deux mondes. D'un côté, sur la rive nord du Vieux-Port, le fameux quartier réservé où viennent s'encanailler les bourgeois. De l'autre, les faubourgs respectables, comme la rue Paradis ou le hameau de La Blancarde... C'est pourtant dans ce dernier que la riche Mme Magnan est sauvagement assassinée. Son fils adoptif est accusé. Preuves et témoignages l'accablent, surtout celui de la bonne. Le voilà condamné au bagne à perpétuité. Un dénouement qui paraît trop simple au chef adjoint de la Sûreté, Eugène Baruteau, et à son jeune neveu, l'intrépide journaliste Raoul Signoret. Surtout quand le témoin numéro un se rétracte : « Un innocent est au bagne à ma place ! »

Ce duo familial d'enquêteurs, auquel vient s'ajouter Cécile, fiancée de Raoul, ira de surprise en surprise. Où l'on découvre qu'un même homme fait l'objet de trois verdicts contradictoires, et que le vice ne se cache pas toujours là où on l'attend...

En restituant l'atmosphère du Marseille de la Belle Epoque, Jean Contrucci, critique littéraire de La Provence, se fait ici l'historien et le romancier d'une affaire stupéfiante, qui défraya en son temps la chronique, digne des plus récents errements de la justice française.

Jean Contrucci a réussi la prouesse d’écrire, dans la grande tradition du genre, un vrai feuilleton populaire – de ceux dont on disait autrefois qu’on ne les lâchait pas. Il entretient le suspense avec une science redoutable
Jerôme Garcin
 

Revue de Presse

“ Jean Contrucci a réussi la prouesse d’écrire, dans la grande tradition du genre, un vrai feuilleton populaire – de ceux dont on disait autrefois qu’on ne les lâchait pas. Il entretient le suspense avec une science redoutable et persiste à croire, comme chez Eugène Sue, que les bons sentiments ont raison des mauvais. C’est aussi un portrait coloré de la cité phocéenne de la Belle Epoque, avec sa bourgeoisie et sa plèbe, ses magistrats et ses trimardeuses, sa puissante église catholique et son milieu de voyous, son quartier du vice où prospèrent quatre-vingt sept maisons de tolérance (…) Une chose n’a pas changé depuis cette affaire, c’est la Justice, ses errements, ses palinodies et l’on se prendra plus d’une fois à trouver d’étranges ressemblances entre Louis Coulon et Omar Raddad.
On nous promet que L’énigme de La Blancarde est le premier volume des Nouveaux mystères de Marseille. On veut la suite, et vite !”

Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur)

“Une belle intrigue, certes, mais le grand intérêt de ce livre est dans l’écriture et le style qui est un clin d’œil aux grand romanciers populaires du XIXème siècle. (…) Un véritable petit délice de lecture”

Old Seven et Michou (Les carnets de la Noir’Rôde)

“Clarté du récit. Tempo excellent. De solides descriptions. Une parfaite annexion de tous les thèmes chers au roman populaire et un solide savoir-faire de journaliste qui transparaît pour venir au service de la relation d’un fait-divers dont on a tiré tout le “ jus ”. Conduite du récit totalement dominée. Bref, de la belle ouvrage !”

Jean Vautrin

“Il  est possible de lire le roman de Jean Contrucci de deux façons et c’est là que réside son exceptionnelle réussite. Il a su donner autant d’importance à l’enquête elle-même et à ses multiples rebondissements, qu’au décor dans laquelle elle se déroule : c’est Marseille de la Belle Epoque (…)”

Edmonde Charles-Roux (La Provence)

“Un polar brillant tiré d’une incroyable réalité : quatre cours d’Assises n’ont pas fait le lumière sur une énigme à jamais irrésolue”

Marie Audran (Le Point)

“C’est la façon romanesque de raconter un drame qui tient le lecteur en haleine. On est en permanence dans le doute : savoir si le coupable l’est bien, savoir si  notre journaliste va toucher à la vérité, la magie opère au fur et à mesure (…) Un livre de choix par un maître-romancier”

Bernard Giély (Prouvenço d’Aro)

“Faits, lieux, atmosphère, personnages… En quelques pages le drame est campé. On murmure, on prête l’oreille, on tremble dans la nuit (..). Jean Contrucci est aussi à l’aise dans cette histoire qu’un rouget dans les calanques. Il a le ton et l’écriture du feuilletoniste qui convient. Il sait faire “ monter ” le récit, lui donner chair, saveurs et couleurs  (…) on ne saura jamais le fin mot de l’histoire ? Qu’importe celle qu’on vient de lire nous a comblés.”

Jacques Gantié (Nice-Matin)

“Jean Contrucci ne se contente pas de narrer une affaire dont il a puisé la trame dans un fait-divers réel, auquel il apporte sa vision, et sa solution, mais également il nous prouve que la société, quoiqu’on puisse croire, n’a guère évolué. Ne serait-ce pour preuve que la dénonciation du sort des prostituées, du rôle de la justice ou encore des conditions de travail des infirmières qui sont décriées par des personnages dont les prises de position sont rétrogrades ou manquant d’humanisme. Premier volet des aventures de Raoul Signoret mais également de ses amours avec Cécile, un heureux mélange qui ne manque pas de piquant et parfois d’humour”

Paul Maugendre (www.mauvaisgenres.com)

“Jean Contrucci signe un roman palpitant taillé comme une contre-enquête dans le Marseille de l’essor colonial (…)Sens du détail, alternance des rythmes, humour discret, les pages filent sans faiblir;(…) Un bonheur en appelle un autre : cette Enigme de La Blancarde est présentée comme le premier épisode d’une série baptisée Les nouveaux mystères de Marseille.”

Fred Guilledoux (Marseille l’Hebdo)

“Ce Marseille coloré et stupéfiant de la Belle Epoque ouvre d’une écriture alerte les Nouveau Mystères de Marseille. A suivre, fort heureusement”

Gérard Blua (Pourtours)

“L’énigme de la Blancarde est aussi un roman d’amour, magnifiquement écrit, qui s’inspire d’un fait divers contemporain de l’Affaire Dreyfus”

Karine Leroy (Paris-Normandie)

“Un foisonnement extraordinaire, une manière – sans avoir l’air d’y toucher de toucher en profondeur (…) Où s’arrête le roman, où commence la chronique ? Ce livre deviendra forcément un classique (…)”

Hubert Huertas (France-Inter)

“Jean Contrucci se fait l’historien d’une histoire étonnante dont les principaux protagonistes furent successivement proclamés coupables puis innocents (ou l’inverse) mais qui ne fut jamais totalement résolue.”

J. Rémy (Le Bien-Public)

“Sous le mélodrame, l’énigme fidèle au genre, tient le lecteur en haleine jusqu’à l’épilogue.”

Frédérique Brehaut (Le Maine Libre)

“Tout en maintenant l’intérêt d’un enquête aux nombreux rebondissements, Jean Contrucci nous régale en peignant un tableau de ce Marseille d’autrefois comme si on y était, que ce soit le port avec ses voiliers ou le quartier réservé où se côtoient toutes les classes sociales. (…) Tout cela concourt au plaisir de lecture et fait de ce roman un véritable joyau qu’on lit avec gourmandise en savourant chaque page.”

René Barone (http:// membres.lycos. fr/polar)

“C’est un roman policer comme on n’en fait plus. (…) En excellent historien-conteur, Jean Contrucci fait palpiter cette ville violente et fascinante, avec ses couleurs, ses odeurs, ses combines et ses rapines. C’est bien enlevé, dépaysant et distrayant. Doublement si on connaît le Marseille d’aujourd’hui… ”

Bernard Poirette (RTL- C’est à lire)

“Ce n’est pas un polar gros rouge qui tache à toutes les pages. Presque un roman classique et l’occasion de nous faire aimer une époque et surtout une ville, Marseille, plus mystérieuse que jamais”

Christine Georget (TV-hebdo)

“Jean Contrucci est parti d’une affaire vraie pour imaginer le plus palpitant des romans-feuilletons et du même coup brosser un tableau savoureusement réaliste de la ville et des mœurs à la charnière des XIXème et XXème siècles”

Jacques Bonnadier (Viva)

“C’était au temps où les commissaires de police portaient le chapeau-melon, le col cassé, la moustache en pointe et où l’on mettait cinq heures pour faire un aller-retour Aix-Marseille (…) C’est un livre à l’ancienne comme on le dit d’un plat à la recette éprouvée. C’est du mijoté, du cousu-main, on déguste, on sourit, on apprécie le 2ème degré, on s’amuse des titres de chapitres. Un polar volontairement suranné. Lisez, vous n’oublierez pas l’affaire Magnan”

Patrick Cauvin

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