La faute de l'abbé Richaud
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Avec Contrucci, la cité phocéenne a trouvé son nouvel Eugène Sue.
                                                                   Jérôme Garcin
 

Rien ne va plus à Mazargues, village au sud de Marseille. Alors que le projet de séparation de l'Eglise et de l'Etat agite les esprits, se produit un « miracle » inquiétant : le tableau de la paroisse représentant la descente de croix se met à saigner ! Voilà qui tombe à pic pour le venimeux abbé Richaud, d'obédience extrémiste, et prêt à tout pour se débarrasser de la tutelle du curé Barral... Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, soupçonne tout de suite que l'«affaire» va bien plus loin : scandale de moeurs - où l'on découvre que la morale religieuse s'accommode de bien des vices - et surtout enjeu politique - où les plus forts ne sont pas ceux que l'on croit...
Barral disparaît brusquement. Eugène Baruteau, le chef adjoint de la Sûreté chargé de l'enquête, va devoir encore composer avec son neveu pour débrouiller une énigme à tiroirs... Secondé par le pharmacien Gaudissart, et par l'intrépide Cécile, le couple d'enquêteurs n'est pas au bout de ses peines.

Après la palpitante Enigme de la Blancarde (2002), Jean Contrucci, critique littéraire de La Provence, se fait ici de nouveau le conteur d'une authentique affaire qui secoua le Marseille de la Belle Epoque.

 

REVUE DE PRESSE

“Il faut savoir gré à M. Jean Contrucci de réhabiliter le curé de campagne. On l’avait oublié. Celui qui avait charge d’âme (cura animarum) mais qui ne détestait point la bonne chère (la soutane noire aux trente-trois boutons cachait mal son bedon) était un personnage dont raffolaient les romanciers. Aujourd’hui que les églises sont vides et que les prêtres habillés chez Burton, roulent en Twingo, la littérature a perdu ses couleurs( …) On apprend, dans ce roman plein de suspense et d’humour, a choisir un pageot avec “ la queue qui lui boulègue ”, à reconnaître un “ caramantran ”, à éviter le “ pastisson ” et surtout à distinguer à la toute fin du XIXème siècle, alors même que l’Etat s’apprête à se séparer de l’Eglise, le saint homme du pharisien et le dévot du cagot. Somme toute, La faute de L’abbé Richaud, c’est Molière chez Mistral ” 

Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur)

“Après la formidable “Enigme de La Blancarde” voici un deuxième tome des Nouveaux Mystères de Marseille. L’intrigue est rondement menée d’une écriture précise et rigoureuse mais surtout légère et enlevée. Contrucci nous régale, mêlant habilement faits divers et descriptions de la vie à la Belle Epoque (…)”

Old Seven (Les carnets de la Noir’Rôde)

“Contrucci, conteur au plus près des réalités et légendes a le sens de l’intrigue, écrit clair et sait mettre en couleurs une histoire (…) Ce roman sur fond de séparation de l’Eglise et de l’Etat réjouit non parce qu’il a “ l’accent ”, ce qui serait faire injure à l’auteur qui n’est pas un écrivain régional, mais parce que tout est juste : intrigue, lieux, personnages. L’ait qu’on respire est celui du roman noir autant que du feuilleton et du conte”

Jacques Gantié (Nice-matin)

“Jean Contrucci a eu une fameuse idée en reprenant celle des Mystères de Paris à la mode sudiste (…) C’est que cet esprit feuilleton est plaisant au possible et que le tandem jeune journaliste / tonton policier nous enchante : leur affectueuse rivalité colore chaudement le récit (…) Ajoutez à cela l’humour et cette façon tranquille d’épingler au passage certain clergé et certaine Grande Muette… Vivement le troisième opus !”

Laurence Michel (Pourtours)

“Cette action située dans les années 1890 est raconter avec une verve méditerranéenne savoureuse. Ce qui ne l’empêche pas d’aborder des sujets graves (…) Jean Contrucci sort des placards des cadavres et des relents de scandale qui risquent de ne pas plaire à tout le monde. Pour appeler un bénitier un bénitier, bigotes et calotins taxeront peut-être le livre d’hérésie (…) Les autres apprécieront cette excellente histoire.”

GP/AQ (Encre Noire)

“Nez au vent, le reporter du Petit Provençal mène l’enquête entre grenouilles de bénitier et magouilles politiques. Au rythme de l’omnibus hippomobile l’intrigue baigne dans l’atmosphère de ce début de XXème siècle. La faute de l’abbé Richaud se découvre avec plaisir.”

Frédérique Brehaut (Le courrier de l’Ouest)

“Les personnages secondaires de cette histoire, (...) ne manquent pas d’envergure et apportent une note d’humour dans ce roman riche en rebondissements. (...) Le lecteur appréciera les têtes de chapitre qui ne sont pas sans rappeler les bons vieux feuilletons du XIXème siècle. Enfin Jean Contrucci ne peut s’empêcher de donner de petits coups de griffes ici ou là, frappées au coin du bon sens ; bon sens dont semblent dépourvu nos hommes politiques d’hier et d’aujourd’hui”

Paul Maugendre (www.mauvaisgenres.com)

“Si ce roman fouillé ravira les amoureux de Marseille et les amateurs d’Histoire, cette énigme à tiroirs et d’excellente plume comblera tout simplement les inconditionnels de polar classique”

Serge Scotto (Lou Ravi)

“Jean Contrucci renoue avec l’art des feuilletonistes du XIXème siècle, filant avec délices un vrai roman romanesque entre deux Emile qui s’y sont illustrés : Zola et Gaboriau. Je voudrais saluer l’entreprise. L’auteur sert ici la grande littérature populaire injustement considérée avec hauteur sinon mépris par une certaine critique. Il manifeste deux plaisirs aujourd’hui contestés : celui d’écrire et celui de lire.”

Jean-Max Tixier (Autre Sud)

“Intrigue palpitante menée avec beaucoup de verve et un sens du détail jamais pris en défaut, cette Faute de l’abbé Richaud est une franche réussite.”

(Marseille l’Hebdo)

“Préparez-vous à une bonne “ estoumagade ” (émotion qui retourne l’estomac) Mazargues, village au sud de Marseille est secoué comme un panier de “ favouilles ” (petits crabes) par les luttes de pouvoir : “ Chacun pince l’autre en lui marchant dessus ” (…) Bref, un sujet brûlant d’actualité.”

Marie Audran (Le Point)

“Entre l’hypothèse miraculeuse et les soupçons qui pèsent sur la morale religieuse d’une des prêtres, un journaliste enquête. Une intrigue machiavélique qui pourrait facilement être portée à l’écran.”

Cathy Bernheim (Femme Actuelle)

“Avec Contrucci, la cité phocéenne a trouvé son nouvel Eugène Sue.”

Jérôme Garcin (La Provence)

“L’enquête, riche en rebondissements, l’intrigue parfaite, le ton pagnolesque : on plonge avec plaisir dans le Marseille du début du XXème siècle (…) La faconde avec laquelle l’histoire est menée ici vaut franchement le détour. Un bon roman bien de chez nous qui change de ce que l’on lit trop souvent dans ce type de thriller…”

(Eure Info)

“Comment Jean Contrucci fait-il pour ainsi, dans la clarté et les rebondissements, tisser un roman aussi riche d’événements et de personnages. Tout simplement parce qu’il n’est pas seulement un artiste mais un artisan. Il raconte dans le plaisir et la passion et nous le lisons avec les mêmes sentiments.”

Joël Schmidt (Réfome)

“Son talent est de nous tenir en haleine dans un vrai polar où les situations les plus cocasses alternent avec une photographie de la vie marseillaise il y a plus de cent ans et la vie privée de ses héros. Avec La faute de l’abbé Richaud, Jean Contrucci. confirme tout le bien que l’on pensait de son précédent roman ”

Karine Leroy (Paris-Normandie)

“Populaire dans la plus pure tradition (…) A lire sans modération, pour saluer Marseille et ses mystères.”

Patrick Lorenzini (Var-Matin)

“On retrouve les ingrédients qui avaient fait le succès de l’Enigme de La Blancarde : une enquête basée sur des faits réels, des personnages sympathiques et truculents, la restitution de Marseille de la fin du XIXème siècle, avec les menus détails historiques qui ancrent le récit dans la réalité de l’époque et surtout l’intérêt des énigmes. Le tout servi par une écriture riche et limpide, qui coule de source.Une nouvelle réussite (…)”

René Barone (http://membres.lycos.fr/polar)

“Un roman dont je ne vous dirai rien. Sachez simplement deux choses : d’abord ce récit est, à l’image du précédent, conçu comme un feuilleton (…) C’est à dire que l’intérêt rebondit de chapitre en chapitre, entretenu de surcroît par une écriture gouleyante à souhait. Ensuite le contexte marseillais de l’époque, avec son langage, ses coutumes est remarquablement restitué(…) Marseillais de Mazargues et d’ailleurs, mes biens chers frères, lisez donc La faute de l’abbé Richaud. Et allez en paix !”

Jacques Bonnadier (Radio-Dialogue)

“A travers l’écriture imagée et pince-sans-rire de Jean Contrucci, c’est tout un monde emberlificoté dans ses médisances, ses rancunes, qui affleure (…) Efficace et incisif, on tombe dans ces pages comme dans un piège dont on n’a plus envie de sortir. On déguste sans ennui. Compte-tenu du plaisir que l’auteur semble avoir pris à écrire, on peut gager qu’il y en aura d’autres.”

Eliane Marchi (La Corse – votre hebdo)

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