Le spectre de la rue Saint-Jacques

Jean Contrucci n’a pas son pareil pour faire sans cesse rebondir son intrigue dans un décor dont chaque détail historique est vrai. C’est le secret de son art. (...) A l’érudition et la faconde, il ajoute l’élégance de la légèreté et la politesse de la bonne humeur. Chez Contrucci, en effet, les pires crimes (veuves étranglés, lieutenants décapités, curés noyés) ont un parfum de galéjade et l’amour a toujours raison de la mort. Non seulement ce Marseillais n’a pas renié son accent, mais en plus l’écrivain est moral. On en redemande. 

Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur)
Article complet ici : http://monpolar.free.fr/html/jc_spectrejg.html

Je puis vous assurer que le principe incontournable des bons feuilletons est scrupuleusement respecté : le suspense est entretenu de bout en bout. Les diversions n'ont d'autre but que de faire perdre patience au lecteur. Il devient fou d'impatience. C'est bien ce que l'on attendait de lui. Ah, croyez-moi ! le roman populaire, l'introduction du langage de la rue dans la littérature ont du bon.

Edmonde Charles-Roux (La Provence)
Article complet ici : http://monpolar.free.fr/html/jc_spectreecr.html

« Du mystère, de l’humour et de la castagne ! » Elle a parfaitement raison, la pub des éditions Lattès. Il y a tout cela et beaucoup plus, dans le dernier roman de Jean Contrucci, cinquième tome des Nouveaux Mystères de Marseille, où il continue, toujours avec le même brio, à nous régaler avec des histoires merveilleusement contées.

René Barone (site Monpolar.free.fr)

Tout le charme de l’époque, une critique politique acerbe et une analyse historique sans faille, un crime et quelques spectres alors très à la mode, l’élégance de plume de Jean Contrucci et son admiration amusée pour les feuilletonistes font de ce nouveau volet une égale réussite... qui nous fait déjà attendre impatiemment le sixième ! 

Serge Scotto (Le Mague, journal culturel)

A mille lieux des tendances actuelles du polar, pétri de désespoir, Contrucci opte pour le noir de l'espérance. Un noir qui ne met pas au cœur de son projet la résignation, mais la perspective non pas seulement de résister mais d'aller de l'avant.
Quant au spiritisme - distraction favorite des bourgeois de la Belle Epoque et qui est en ce début de siècle ce que sont aujourd'hui certains reportages télé- Raoul Signoret le traite comme il se doit, en faisant appel à un illusionniste et en n'accordant de réalité qu'à la cuisine de sa tante.
Tous ces éléments, et quelques autres, font du Spectre de la rue Saint-Jacques, un polar revigorant et débordant d'optimisme et l'on ne peut que s'écrier, avec René Barone : « ce livre, comme ceux qui le précédent, est un vrai régal de lecture et déjà on a envie de dire : A quand le prochain ? »

Luis Alfredo ( site : www.rayonpolar.com)

On se régale à dévorer ce roman, tout en se disant que l’on va peut-être y trouver quelque part un « tunnel », une espèce de passage à vide d’où pourrait naître , à un moment ou à un autre, quelque lassitude du lecteur. Eh bien non ! Tout baigne, tout coule de source sous la plume de Contrucci, qui ajoute à la virtuosité caracolante du récit la rigueur implacable de son argumentation et de son organisation feuilletonesque. Avec, cette fois-ci, l’atout supplémentaire de quelques scènes plus palpitantes encore que dans les précédents ouvrages : celles des séances de spiritisme, drolatiques et délirantes, qui justifient le titre de ce 5e opus : « Le spectre de la rue Saint-Jacques ». A quoi s’ajoute enfin la satire – ici plus qu’en filigrane – de certains comportements journalistiques et de certaines mœurs bourgeoises dont est pimentée l’histoire.

Jacques Bonnadier (Radio-Dialogue « Sortie Vieux-port » n° 149)

C'est un nouveau régal. Tenir la route sur une série est forcément une gageure mais on dirait que la difficulté le stimule. Je ne dirai pas que ce cinquième volume est plus réussi que les autres, parce que tous tiennent la route, mais j'y ai pris autant de plaisir qu'au Secret du Docteur Danglars, qui était jusque là, je peux bien le confier, mon favori. Le plus bel hommage que je puisse rendre, je crois, c'est qu'en le dévorant, j'ai eu l'envie de relire toute la série, d'une seule traite.
En tout cas, j'ai retrouvé ce qui fait le sel des Mystères: une dose de régionalisme intelligent, de l'humour, beaucoup de tendresse et un fonds historique très riche, sans oublier, naturellement, une énigme servie par une construction aussi solide qu'habile.

Roger Martin (romancier, critique et honnête homme)

Selon une mécanique bien huilée nos trois héros –Raoul Signoret, la pétillante Cécile son épouse et Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise - nous entraînent dans un nouveau Mystère de Marseille (le cinquième), qui nous plonge dans l’univers inquiétant d’un spiritisme « Belle Epoque » largement teinté de charlatanisme (…) Qu’on se rassure, une fois encore, le Rouletabille marseillais va triompher, rejetant bien loin le spectre de l’échec.

Pierre Echinard (Revue culturelle MARSEILLE)

D’un livre à l’autre, les « Nouveaux Mystères de Marseille » suscitent toujours le même plaisir. Loin de s’essouffler au fil des épisodes, Jean Contrucci permet à son héros de se frotter aux grands débats de son époque et glisse ses aventures dans un contexte social et politique restitué avec soin. Sous le regard de Raoul, attachant idéaliste, la Belle Epoque révèle ses zones d’ombre. En compagnie du héros, aussi habile dans les figures de la savate qu’à dénouer les fils d’une intrigue palpitante, c’est la verve D’Eugène Sue qui prend l’accent marseillais.

Frédérique Brehaut (Le Maine Libre)

Autant le dire tout de suite, l’intrigue policière- pourtant délicatement menée et qui réserve au lecteur une cascade de rebondissements dignes de Fandor ou de Rouletabille – n’est peut être pas ce qui séduit le plus en ce livre véritablement populaire et en même temps érudit dans sa façon qu’il a de ressusciter toute une époque (…) On se souvient alors que jean Contrucci est l’un des meilleurs historiens de Marseille comme en témoignent les cinq tomes de Ça s’est passé à Marseille, ou Marseille, 26 siècles d’histoire (avec Roger Duchêne) et quelques autres livres qui n’ont pas attendu la mode pour rendre à Marseille sa véritable place de métropole du Sud. Afin d’éviter une trop facile et donc coupable allusion au pastis ou à l’absinthe de nos terrasses, je dirai que ce grand roman populaire est à boire comme du petit lait.

Jacques Lovichi (Autre Sud)

Parole d'expert: "Outre le talent, le genre demande une discipline d'enfer".

Saïd Mahrane - Le Point

Jean Contrucci nous offre un sympathique personnage entre Rouletabille et Tintin! Clin d'oeil critique et humoristique pour un polar hors du commun qui se situe à une époque où le spiritisme envahissait les salons.

Ici Paris

Revoici Raoul Signoret, le reporter fouineur du "Petit Provençal". Dans cet épisode des Nouveaux Mystères de Marseille la série à succès de Jean Contrucci, (...) le sympathique héros fait preuve comme de coutume d'humour et de finesse.

F.L. (L'Yonne républicaine)


 

 

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