Follement épique (sur terre comme sur mer), plein de rebondissements, de pistolades, de courses-poursuites au galop, de corsaires plus généreux que les notables de la Sainte Ligue, ce roman est le meilleur portrait de Marseille, lorsque, vingt-ans après la Saint-Barthélemy, elle devint le centre d’une guerre de religions qui n’avait pas dit son dernier mot. Après le meurtre de Casaulx et la soumission, en 1596, de la cité factieuse, Henri IV s’écria : « C’est maintenant que je suis roi de France ! » Une couronne dont, aujourd’hui, on coifferait volontiers Jean Contrucci.
Jérôme Garcin (l’OBS)
Ce nouveau roman au titre ravageur, poétique et parfaitement justifié : La Ville des tempêtes, est un épisode pittoresque et sanglant de l'histoirede Marseille qui nous est ici contéd'une plume inspirée et chaleureuse. Un imaginaire toujours vraisemblabley rejoint l'historique jamais en défaut, pour l'enchantement du lecteur.(...) Mais ce qui se dégage en fin de compte de ces pages parfois hallucinées, hors son étonnante culture, c'est un profond humanisme - celui de l'auteur - et une allégresse d'écriture qui trouveront longtemps place privilégiée dans le souvenir du lecteur.
Jacques Lovichi (La Marseillaise)
On reconnaît ici le talent vraiment singulier du romancier des “Nouveaux mystères de Marseille” et de “La vengeance du Roi-Soleil”. Outre un attachement viscéral, presque obsessionnel, à sa ville natale, qui ne cessera donc jamais de l’inspirer, Jean Contrucci n’a pas son pareil pour imaginer des aventures rocambolesques qui lui permettent de raconter, avec la verve d’un enfant d’Alexandre Dumas, l’histoire méconnue de Marseille. On suivra avec bonheur Thibault de Cervières dans sa quête de justice et de légitimité, dans ses galops fous qui le mènent de « la Ciéutat » jusqu’à Aubagne et aux faubourgs d’Arles, tout en apprenant comment, après avoir régné pendant cinq ans, le Premier consul Casaulx fut piégé, puis tué par un de ses capitaines, Pierre de Libertat. Une mort qui libéra Marseille, cette éphémère république indépendante, de ses pères abusifs et permit à Henri IV de proclamer enfin : « C’est maintenant que je suis roi de France ! »
J.G (La Provence)
Conduit de main de maître par un Jean Contrucci en grande forme, La ville des tempêtes nous entraîne dans un tourbillon d’aventures dignes des meilleurs romans de cape et d’épée de la grande époque. Avec cette qualité d’historien qui le caractérise il fait revivre, à travers les aventures du chevalier Thibault de Cervières, la fin de la dictature imposée à Marseille par Charles de Casaulx et son acolyte Loys d’Aix, le tout agrémenté d’anecdotes comme ce décret émis par les consuls : « Contre errants et vagabonds » qui « ordonne de chasser tous les inutiles dans tous les quartiers : mendiants, fous, éclopés véritables ou non, désoeuvrés qui encombrent places, tavernes, portes des couvents distributeurs de soupes populaires. » ! Et l’on prend autant de plaisir à lire les péripéties de Thibault de Cervières où se succèdent coups de théâtre et trahisons, que les événements historiques qui enflammèrent la ville de Marseille que Jean Contrucci nous restitue avec le talent qu’on lui connaît. Une nouvelle réussite dans la lignée de La vengeance du Roi-Soleil.
René Barone (monpolar.free.fr)
Ce sont des pages anciennes et méconnues de cette révolte marseillaise contre le roi « hérétique » que rouvre et ravive opportunément Jean Contrucci en y faisant entrer de plain-pied les protagonistes de son roman. Fiction et réalité historique s’entrelacent dès lors de façon sans cesse surprenante et le lecteur est emporté irrésistiblement dans un récit à la fois limpide et mouvementé – très cinématographique – qui ne lui laisse pas une seconde de répit. C’est du grand art ! Cet épisode de la dictature des « Duumvirs » Casaulx-Loys d’Aix (sans oublier Libertat, le traitre, qui y mit le point final), « pourquoi, se demande Contrucci, un dramaturge de la trempe de Hugo ou Dumas n'a jamais été tenté d'en tirer un drame aux accents shakespeariens, voire Meyerbeer un Grand Opéra à la française ? » Lui, en tout cas, en a fait un livre superbe. On a le titre, le scénario, les dialogues ; à quand le film ?
Jacques Bonnadier (Radio-Dialogue)
Le roman historique est un genre exigeant. Il demande une précision qui ne soit pas sentir son cuistre et emporter le lecteur vers despassés lointains sans que les page sentent la poussière.Jean contrucci ressuscite une parenthèse historiqueriche de sens. Dans Marseille où un ambitieux fonde une République indépendanteà la façon des cités italiennes, des enjeux éternels infusent. Le tout est mené de taille et d’estoc aux basques d’un héros ardent et de seconds rôles solides. De l’audace, des coups du sort, des pirates,des traîtrises, rien ne manque à cette fresque trépidante qui s’honore avec le port de Marseille (pas encore Vieux alors), du plus beaux des décors. Quel souffle chez Jean Contrucci, digne héritier de Dumas quand il s’agit d’emporter ses lecteursau grand galop!
Frédérique Bréhaut (La Maine Libre)
Complots, trahisons, spoliations, assassinats et autres vilénies se succèdent sous la plume vivace d’un Jean Contrucci qui revisite la lointaine tradition des turqueries. Une fois de plus, cet écrivain capable de tous les genres organise son récit autour de son personnage favori : Marseille. Et d’évidence, ce personnage qui traverse son œuvre, il le connait jusque dans ces moindres recoins, les plus reculés jusqu’au plus présent. « La ville des tempêtes » n’est pas seulement un « roman historique », il est un bond dans le passé, la résurrection d’une ville disparue, de ses rues et ruelles, de ses remparts et portes, de son port et de sa foule, de ses cris et de ses traquenards par des nuits sans lune, de ses palais et de ses masures, il est la vie grouillante et son phrasé perdu. Mais « La ville des tempêtes » est encore plus, il est, une intrigue à découvrir, un plaisir à lire, un ouvrage à déguster.
Luis Alfredo (Le rayon du polar)
Un véritable roman de cape et d’épée écrit d’une plume alerte qui nous plonge dans l'Histoire avec un grand H. Pirates, intrigantes, souverains et soldats se croisent, s'allient et se battent, maisle personnage principal de ce roman reste toujours la belle et sombre Marseille...
A.Z. (Les Nouvelles publications)
Jean Contrucci mêle brillamment histoire et fiction pour nous raconter une partie plus que méconnue de l’histoire de Marseille, de la Provence et des Guerres de Religion . Ajoutons à cela une connaissance très poussée de la vieille ville, nous obtenons d’un point de vue historique un récit des plus intéressants un récit des plus intéressants, complété par des plans d’époque et une bibliographie, le tout au service du roman. Que ce soit par les différents événements : complots, trahisons, assassinats, etc… amenant par leurs lots de rebondissements, que par la belle galerie de personnages, allant du corsaire hollandais au fanatique religieux en passant par les nobles et les bourgeois de Provence, Jean Contrucci nous tient en haleine. La narration gagne d’ailleurs en profondeur grâce à sa plume précise, érudite et entraînante. C’est un réel plaisir de découvrir cet épisode de l’histoire de Marseille que l’on soit ou non familier avec la cité phocéenne.
Site Histoire pour tous
Si vous avez besoin de dépaysement, ce roman « La Ville des Tempêtes » du très talentueux auteur marseillais Jean Contrucci est fait pour vous. Ainsi, avec une langue châtiée, riche en descriptions pointues, l’auteur déroule une série de portraits de personnages réels et fictifs. Mais le personnage principal de son roman est bel et bien la ville de Marseille, qui tient ici un rôle majeur dans la trame narrative de cette superbe épopée. Cette « Ville des tempêtes » réserve des surprises, ponctuant le récit historique de nombreux rebondissements. L’auteur tient son lectorat en haleine, se penchant tour à tour sur le passé de ses personnages et rattachant leur destin à cet épisode trépidant de l’Histoire. Il faut lire ce roman pour la narration, touffue et pleine d’enseignements, pour les personnages hauts en couleur, pour le vocabulaire fourni et pointu de l’époque, mais aussi et surtout pour le plaisir savoureux que procure la lecture des romans épiques. Une pure réussite que je recommande chaleureusement en cette période morne et grise...
Site France Net Infos * Une très bonne lecture de plus de 400 pages qui nous transporte dans une autre époque le temps d'une lecture. Un roman qui donne envie d'ouvrir de nouveau nos manuels d'histoire... Site Fast Frame
Un roman noir palpitant brassant histoire de France et histoire de Marseille sur fond de réalité, de complots, de rivalités, dans lequel les ennemis d’Henri IV, l’hérétique, malgré leur haine commune, se déchirent entre machinations sanglantes, drames de palais, règlements de comptes sordides. Philippe II d’Espagne, le grand-duc de Toscane, le duc de Savoie n’ont d’yeux que pour la ville rebelle et s’en verraient volontiers maîtres. Le fanatisme, l’intolérance, la vengeance règnent sur la ville que vient de retrouver Thibault de Cervières après dix ans de captivité aux Barbaresques. Difficile de savoir où est le bien où est le mal lorsque les coquins fourmillent. Dans sa difficile enquête sur le sort de son père et de sa sœur disparus pendant son absence, le revenant trouvera sur sa route des ennemis redoutables, patibulaires mais hauts-en-couleur. Des méchants comme on n’ose plus en rêver. Un formidable récit d’aventure qui combine la cruauté d’un Shakespeare et la fougue d’un Dumas !
Roger Martin (L’Humanité)
Une intrigue à la Dumas, placée dans un contexte particulièrement sensible, celui du fanatisme religieux. Les événements décrits, même s'il s'agit d'un fiction, sont réels ainsi que certains des personnages. Les exemples ne manquent pas et le lecteur impartial peut juxtaposer des épisodes relatés à des actes commis de nos jours ou des déclarations émises par des maires, des hommes et femmes politiques en général, des acharnés du renvoi chez eux de migrants miséreux, des intolérants qui se réclament de la Chrétienté pour taper sur les autres religions, entretenant de ce fait la méfiance en stigmatisant, ne se rendant même pas compte qu'ils enveniment les relations et forgent la haine.
Paul Maugendre (leslectures delonclepaul.over-blog.com)
Encore une histoire réglée de main de maître par Jean Contrucci selon les règles immuables des romans historiques et populaires Pierre Échinard (Revue Marseille)
Délaissant (pour un temps ?) “Les Nouveaux Mystères de Marseille”, Jean Contrucci se lance avec tout le talent qui est le sien dans ce bouillonnant roman historique sur fond de guerres de religions. Un roman trépidant, foisonnant, riche en rebondissements et finalement non dénué d’une certaine actualité Florence Delmas (Le Dauphiné Libéré)
À un fond historique, très bien maîtrisé par l’auteur et expliqué par des notes concises et claires, s’ajoute une dimension fictionnelle qui rappelle également des évènements marseillais d’avril 1585 où des protestants furent massacrés. On apprécie le plan de Marseille de l’époque, la ville s’étendait alors essentiellement du côté où se trouvent la mairie et le fort Saint-Jean et s’arrêtait en particulier à la Porte d’Aix.
(Site internet Grégoire de Tours)
Le décor choisi par Jean Contrucci se prête bien à un roman historique entre quête en enquêtes. La grande histoire se suit en parallèle de la petite. Les aventures de Thibault de Cervières permettent à l'auteur de nous faire vivre celles des Marseillais d'alors. Très bien documenté, Jean Contrucci nous transporte dans le temps et l'espace jusque dans cette Marseille assiégée de la fin du XVIème.
(La semaine de l’ïle de France)
L’écriture fluide, rapide efficace de Jean Contrucci emporte avec maestria le flux du récit, et échappe avec élégance aux travers des romans historiques qui, souvent usent du cadre pour accorder un intérêt à des narrations qui en sont dépourvues. Ici, tout est juste, finement amené et on se laisse emporter dans ce roman de cape et d’épée avec délectation. Maryvonne Colombani (Zibeline)
Lire un Contrucci, c’est s’offrir une pause, suspendre un instant la folle trépidation de la machine pour s’embarquer au pays de la cape et de l’épée. L’auteur veille à une reconstitution méticuleuse des différentes périodes qu’il aborde et s’investit jusque dans le choix du mobilier, tout est « dans le jus » pour une immersion aussi réussie qu’instructive. En l’espèce, ce dernier opus pourrait faire office de maître étalon du style « contruccien ». Côté fiction, c’est carton plein : des pirates, une conspiration et le retour du justicier, rien ne manque. Côté histoire, c’est pas mal non plus (…)
L.C. (Ventilo)
Avec beaucoup de verve, Jean Contrucci renoue avec le grand roman d'aventures historiques, dans la veine d'Alexandre Dumas. On ne s'ennuie jamais !
L. V. (Historia)
Cet ouvrage, qui mêle habilement l'aventure romanesque d'un héros en quête d'identité à un épisode inattendu de l'histoire de Marseille, se laisse lire d'une seule traite, tant il est enlevé et même palpitant. Son auteur. Jean Contrucci, longtemps journaliste pour les quotidiens de la ville, a écrit par la suite de nombreux romans historiques à succès dont la série « Les nouveaux mystères de Marseille ». Hautement recommandé à tous ceux qui ont besoin d'un peu de détente.
(Le cardiologue - avril 2017)
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