bannière Le guet-apens de Piscatoris
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   Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l’est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal est témoin d’une tentative de meurtre. Qui a tiré sur Gaston Cadenel? Les ennemis ne manquaient pas au paysan-chasseur de Saint-Marcel, fâché avec tous ceux à qui il reprochait d’avoir vendu la terre de leurs ancêtres aux industriels de la vallée de l’Huveaune. Gustave, le fils, disparu au lendemain de la mort du père, devient le suspect numéro un.

   Mais lorsque après l’incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, surgit un « secret de famille » vieux de vingt ans, aux relents de viol et d’inceste. Il laisse deviner que ce que l’on prenait pour une sordide vengeance paysanne tourne à la tragédie grecque. Avec l’appui de son oncle et l’aide de Cécile, sa précieuse épouse, Raoul Signoret, lancé sur cet itinéraire sanglant, aura bien du mal à dénouer l’écheveau des haines longuement recuites et des passions refoulées.

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Revue de Presse

“Lisez ça, c'est formidable!”

Franz-Olivier Giesbert (Chez F.O.G – France 5)

« Vous avez découvert avec bonheur Denis Podalydès dans «  Le Mystère de la chambre jaune », humé son humour dans « Le Parfum de la dame en noir »? Alors, vous aimerez lire Contrucci, notre nouveau Rouletabille. Vif-argent, proche des petites gens, toujours à l'affût, érudit et modeste, ce vieux routier du journalisme, anciennement grand reporter au Provençal et correspondant du Monde accomplit son honorariat en s'infiltrant, de volume en volume, dans les arcanes de la vie marseillaise. Mutatis mutandis, se dessine alors un patchwork de « La Comédie Humaine » sauce provençale et des « Mystères de Paris » d'Eugène Sue. Contrucci est un extraverti, Simenon sans le gris, mais avec les couleurs de la vie, Riquet à la loupe d'un Marseille ensemble excitant et émollient. Dans « Le guet-apens de Piscatoris », fidèle à ses atavismes, il a le bon goût de condenser la lutte des classes, les secrets de famille bien gratinés et toujours, ce fumet propre à la région qui transforme les grands drames en comédies légères. C'est là, par excellence le monde latin et notre Tintin/Colombo en exprime la quintessence. «  Ce métier-là, j'aurais payé pour l'exercer » aime à dire un célèbre journaliste. Ce mot, Contrucci le fait sien. Nous lui aurions volontiers prêté à crédit. Car cet homme-là nous enrichit. »

                         Hubert de Champris (Le Point)

«  Chaque année, alors que l'été se termine doucement et que cahiers et cartables envahissent les rayons des supermarchés, bref, que l'heure est à la morosité, arrive dans nos meilleures librairies le remède pour se préparer à l'automne, un petit remontant, une liqueur de jouvence, de la dopamine: le nouveau Contrucci ! »

Amaury Kard (Carnet de la Noir'Rôde)

«  Un roman de Jean Contrucci, ça se dévore pour l'intrigue et ça se déguste pour la manière. Manière de peindre les paysages provençaux de la Belle Époque, de glisser dans la prose fluide des expressions révolues du parler marseillais, de montrer les bugadières en train de laver le linge dans les eaux de l'Huveaune, de rallumer sous nos yeux les fours à chaux, de restituer le goût du pâté de grive au genièvre et l'enivrant parfum de l'absinthe. « Un régal de fameuse », comme disait ma grand-mère. »

Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur)

« J'avoue mon goût pour le feuilleton. Pas n'importe lequel, évidemment. Les vrais amateurs s'adresseront au meilleur spécialiste actuel: Jean Contrucci. Il est l'auteur de feuilletons tels qu'on les aime, de feuilletons à multiples rebondissements, écrits dans la grande tradition. De vrais feuilletons populaires tels qu'ils paraissaient dans les quotidiens des premières années du XXè siècle. »

Edmonde Charles-Roux (La Provence)

«  Le travail de recherche sur les temps et les lieux, l'évidente qualité de la documentation, font de ce roman – comme des précédents – une étude sociologique, une analyse de moeurs, un document ethnographique, autant qu'un simple roman policier dont l'intrigue et les péripéties, pour tortueuses et bien ficelées qu'elles soient, servent surtout de prétexte à la résurrection d'un monde désormais éteint (...) sans pour autant sombrer dans un passéisme rétrograde. »

Jacques Lovichi (La Marseillaise)

« Si jean Contrucci sait se renouveler de roman en roman, moi, je l'avoue, j'ai du mal! Car une nouvelle fois, je suis sous le charme et je vais redire ce que j'ai déjà dit pour les précédents livres: il arrive à mêler avec adresse des faits historiques au milieu d'une enquête embrouillées à souhait. Et je dois reconnaître que j'ai été bien trompé, croyant avoir compris le pourquoi du comment à la moitié du roman, eh bien, non! Il nous réserve de belles surprises finales, ce qui n'est pas pour nous déplaire»

René Barone (monpolar.free.fr)

« Les nouveaux mystères de Marseille réinventent le roman feuilleton (...) Marseille a tendance à s'emparer brutalement des intrigues de ses écrivains. Depuis Pagnol, on a l'impression d'entendre des grillons quand leurs stylos crissent sur le papier. Le régional de l'étape en tête des classements s'appelle Jean Contrucci. Critique littéraire à "La Provence", il s'est lancé dans une série romanesque qui emballe les libraires (et) dont le personnage central est un reporter au "Petit Provençal", journaliste-truffier comme il n'en existe que dans les rêves de rédacteurs en chef, toujours prêt à remuer la queue dès que l'information lui tend un sucre.»

 Gilles Martin-Chauffier (Paris Match)

« Ce septième épisode des "Nouveaux Mystères de Marseille" reste fidèle à l'esprit qui fait tout le charme de ces histoires puisées à la meilleure veine des feuilletons populaires d'autrefois. Ce " à la manière de" (Eugène Sue, Michel Zevaco, Maurice Leblanc) transposé à Marseille sonne si juste qu'il n'est pas besoins d'avoir grandi dans le Vieux-Port pour être séduit.
Bien sûr, Contrucci connaît son affaire au moment de trousser une intrigue policière digne de stimuler les neurones du brave commissaire Baruteau et de son neveu journaliste pourtant, sous le rocambolesque réjouissant, une autre musique marque la différence. La saveur particulière des "Mystères de Marseille" se niche dans la peinture d'une époque et de son climat social. En touches discrètes Contrucci restitue le quotidien des humbles (...) Une touche de parler provençal et des parenthèses de bec fin parachèvent le plaisir. (...) Le temps d'un roman, on est tous Marseillais. On en redemande »

Frédérique Brehaut (Le Maine libre)

« Jean Contrucci manie à la perfection les codes du feuilleton populaire avec ses héros quasi parfaits (...) des rebondissements incessants et une peinture aux petits oignons du vieux Marseille. »

C.L. (Le Figaro magazine)

« A la manière du feuilletoniste qui sans cesse travaille la matière - temps, lieux, atmosphère, personnages - Contrucci a trouvé la recette du roman policier "sudiste" qu'on dévore d'excellente humeur. Voici le septième depuis "L'énigme de La Blancarde"(2002) et après "Les diaboliques de Maldormé", paru en 2007. Un plaisir par an, c'est le bon pas. Celui de l'enquêteur qui ne lâche pas son histoire, dont le cocasse tandem bute sur des morts suspectes, "merdoie" un peu, puis débusque le (ou la) coupable après avoir remué, comme le sanglier la terre humide des sous-bois, vieilles rancunes et secrets de famille. On pense alors à un Magnan qui aurait quitté les hauteurs de Giono et poussé jusqu'au Vieux-Port et La Canebière.
Mais pourquoi, trouve-t-on tant de charme aux livres de Jean Contrucci? La fausse piste serait de relever la fibre régionaliste. La vérité est que l'ancien reporter devenu subtil écrivain manie le polar avec légèreté, tout en gardant le sens de la tragédie. Il "donne à voir", conteur et scénariste fou du détail et de la véracité (...) Il met de la répartie et de la couleur, parsème le tout sans en abuser d'expressions provençales (...) et sert d'une écriture enjouée un régal de roman aussi émoustillant qu'un vin bourru.»

Jacques Gantié (Nice-Matin)

« Rien ne semble pire chose que les hasards qui s'enchaînent (...) Qui sait où conduit le hasard lorsqu'il se marie au sordide? On jette les nouveaux-nés au cochon, et le viol, l'inceste, le parricide pointent leurs faces hideuses. Dans la version marseillaise de L'Electre de Sophocle lorsque Oreste est de retour, c'est le père que l'on zigouille (...) »

Luis Alfredo (Monpolar.com)

« Il trotte, l'attelage Raoul Signoret-Eugène Baruteau. Le bouillant reporter du « Petit Provençal » et son truculent tonton, chef de la Sûreté marseillaise font la joie des lecteurs des « Nouveaux mystères de Marseille »

F.L. (L'Yonne républicaine)

« Léo Malet avec ses Mystères de Paris a fait enquêter Nestor Burma dans tous les arrondissements de la capitale. Jean Contrucci reprend la méthode en faisant parcourir à Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal les arrondissements de Marseille. »

B.A. (L'écho)

« Une intrigue tendue et sans cesse relancée qui a la saveur des voix pittoresques, la vigueur du verbe provençal. Jean Contrucci, fin observateur de l’histoire et des êtres, a une manière vivifiante d’allier le burlesque et le ténébreux. »

Véronique Emmanuelli (La Corse- votre hebdo)

« Attachement ancestral à la terre et lourds secrets de famille s'entrecroisent pour brouiller à plaisir les pistes d'une enquête qui, entre rumeurs et ragots, balade le lecteur à tous les sens du mot, dans un univers qui hésite entre Zola et Giono »

Pierre Échinard (revue "Marseille" - dec. 2008)

 

 

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