bannière Le vampire de la rue des Pistoles
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Marseille, avril 1907. Par une nuit de tempête de mistral dans le vieux quartier du Panier, se noue un drame aussi insolite que terrifiant. Pris pour un fantôme par un passant attardé, un cadavre ficelé dans un drap, ouvert en deux et soigneusement recousu au point de surjet, est retrouvé contre le mur de la Vieille-Charité. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal se lance dans une enquête que son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté entend mener rondement d’autant plus que Clémenceau, le « premier flic de France » exige du rendement.

Avec l’aide de Tino, un camarade d’enfance devenu plombier-zingueur et du coiffeur Néné, « tour de contrôle » du quartier, Raoul suit la piste d’un bien étrange criminel, guérisseur et prophète-fou, aux pratiques sanglantes, qui le conduira à remonter le temps jusqu’à la fondation de Marseille où perdure un culte millénaire ressuscité par une secte d’illuminés. Cécile, l’épouse du reporter est une fois de plus de la partie, secondée par les enfants du couple trop heureux de jouer aux détectives.

A l’occasion de la parution de ce nouvel épisode des « Nouveaux Mystères de Marseille », les éditions Jean-Claude Lattès seront heureuses d’offrir aux lecteurs, ce livret illustré sur le Marseille de la Belle Époque.

Ils y retrouveront l’univers familier à Raoul Signoret, reporter au « Petit Provençal » et à son oncle, le commissaire divisionnaire Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise, tel qu'il a été évoqué lors des épisodes déjà parus. Chacun est accompagné d'un plan du quartier où se déroule l'action, et de photographies anciennes restituant l’ambiance, les décors, l’atmosphère de la vie du grand port à la Belle époque, les rues et les monuments les plus représentatifs, ainsi que quelques uns des événements qui ont marqué les esprits.

Les recettes favorites du policier gourmand y figurent également, et un glossaire des mots familiers du parler local employé par les personnages de la série est prévu à l’attention particulière des « estrangers du dehors »

 

Revue de presse

C’était le temps lointain où un funiculaire menait jusqu’à la Bonne Mère, où des cargaisons d’opium étaient débarquées la nuit à La Joliette, et où le Vallon des Auffes aujourd’hui bétonné, était un joli petit port. Pour fêter la parution du 8è volume des « Nouveaux Mystères de Marseille », de Jean Contrucci, l’éditeur a eu la bonne idée de rassembler dans un livret, d’émouvantes archives photographiques, mais aussi un glossaire phocéen –où l’on apprend à acheter du roucàou au pescadou) et les recettes des plats dont se régale le rondouillard commissaire Baruteau : bouillabaisse et grives à la Félix-Brémond.
Eugène Baruteau, faut-il le rappeler, a un neveu, Raoul Signoret, reporter au « Petit Provençal » et boxeur amateur : rivaux et complices à la fois, les deux font la paire. Ils n’en finissent pas de résoudre les énigmes favorisées, dans les années 1900, par d’authentiques et sanglants faits divers que la justice n’a jamais su élucider. C’est là qu’est née l’idée formidable du feuilletoniste Contrucci ; reprendre les enquêtes irrésolues, les romancer en toute liberté et raconter, quartier par quartier, le fascinant Marseille de la Belle Époque.
Avec « Le Vampire de la rue des Pistoles » nous voici au cœur du Panier, « un enfer peuplé de petits paradis » où l’on compte 87 bordels et une caserne de troupes coloniales – « des sauvages », maugrée Néné, le coiffeur – et où dans la nuit du 5 avril 1907, on découvre un cadavre recousu au point de surjet, aspergé de sang, ficelé dans un drap et posé, debout, contre le mur de la Vieille-Charité. Au fil de l’enquête, on pénètre dans les caves des maisons closes, et on se met sur la piste d’un guérisseur fou qui fait manger leur foie aux morts pour les ressusciter, et pratique, en hommage à la déesse Cybèle, un culte orphique vieux de trois mille ans.
Dans ce roman haut en couleurs et en suspense, on trouve cette authentique réclame d’un dentiste marseillais, Isidore Rizzi,  « Extraction : 2 francs ; sans douleur :3 francs. »
« Le Vampire de la rue des Pistoles, » c’est 16,50 euros, tout compris : autopsie d’un macchabée, visite guidée des bas-fonds du Panier et fiévreux plaisir de lecture. Le livret et l’estoumagade sont en prime
.

Jérôme Garcin (Le Nouvel observateur)

Le Marseille de la Belle Époque a fait du journaliste Jean Contrucci un savoureux feuilletoniste. Sa série Les nouveaux Mystères de Marseille s’enrichit d’un huitième volume où Raoul Signoret reporter au Petit Provençal va enquêter au Panier. Un suspense bien documenté, truffé d’expressions locales.

J.C.L. (Midi-Libre)

Quand un auteur entreprend une série, il est parfois attendu au tournant, car on se demande s’il va se renouveler, si le nouvel opus sera au niveau des précédents, si on ne va pas sentir une espèce de lassitude...eh bien, on peut être rassuré sur tous ces points, car Jean Contrucci nous a concocté un nouveau Mystère de Marseille aussi bon, aussi riche, aussi souriant, aussi dramatique que les autres tomes de cette saga, qui, nous l’espérons, se poursuivra le plus longtemps possible.
Un roman à la bonne humeur communicative qu’on lit un sourire de connivence aux lèvres, mais qui sait réserver des épisodes riches en émotions, comme la poursuite finale sur le célèbre Pont à Transbordeur, qui pourrait faire au cinéma une  scène d’anthologie digne d’un film d’Hitchcock.
Il est à noter que ce tome est accompagné d’un livret intitulé Le Marseille de Raoul Signoret, offert aux acheteurs de la première édition. Ce livret comprend les plans des quartiers visités par nos enquêteurs au cours des différents épisodes de la série,  ainsi qu’un rappel de la vie marseillaise à cette époque, le tout enrichi de photos anciennes, sans oublier les recettes préférées d’Eugène Baruteau. Précipitez-vous, après il n’y en aura plus !

René Barone (site Mon polar)

Aux bords d’une mer qui vit Ulysse s’en revenir vers Ithaque, pendant que Jason conquérait la Toison. Au cœur d’une cité vieille de 2500 ans que le culte de Cybèle n’a pas épargné, même s’il se terre au tréfonds du Panier. C’est là et nulle part ailleurs que, pour la huitième fois, vous pourrez croiser le Rouletabille du vieux port, sorte de dur à cuire de 1900, amateur de Savate, de mystères, de crimes horribles, de déductions, de cuisine, d’amitié, et de bonne humeur. C’est là que vous pourrez goûter aux délices incomparables du polar dépouillé de ces prétentions et suffisances pseudo littéraires, que vous pourrez tremper vos yeux dans une intrigue captivante et que dans votre esprit enfiévré vous entreverrez ce qu’est véritablement le polar total, celui qui subrepticement, sans avoir l’air de rien bascule du côté du blanc, du côté de la Littérature.   
En un mot, « Le vampire de la rue des Pistoles » : c’est du lourd!

Luis Alfredo (site Le rayon du Polar)

Le vampire de la rue des Pistoles , une enquête haletante – comme d’habitude – a pour cadre le quartier du Panier en l’année 1907. Il s’agit en l’occurrence pour le Rouletabille marseillais et pour le commissaire divisionnaire Baruteau, toujours affectueusement concurrents, de résoudre l’énigme que constitue la découverte, au pied du mur de la Vieille-Charité, d’un cadavre ficelé dans un drap. Une étrange victime – le corps a été ouvert en deux puis soigneusement recousu – qui conduira les investigateurs vers un non moins étrange criminel, à travers les petites rues du plus vieux quartier de Marseille et en tout cas jamais très loin du Vieux-Port, en des lieux où s’exercent alors de coupables négoces et où les pratiques les plus bizarres rejoignent des rites oubliés du temps de la fondation de la ville.
Je résume malhabilement l’intrigue agencée par Jean Contrucci qui confirme de manière plus virtuose que jamais ses qualités d’écrivain-feuilletoniste, son art du dialogue, sa maîtrise absolue du parler marseillais, de sa grammaire, de ses tournures – criantes de vérité – autant que de ses expressions, sans oublier, bien entendu, sa connaissance  parfaite de l’histoire et de la géographie de Marseille.  
Je ne m’en interroge pas moins, et vous aussi sans doute, ses nombreux lecteurs : Où va-t-il chercher tout ça ? Où puise-t-il une telle énergie créatrice ? Comment fait-il pour garder ce souffle de marathonien de l’écriture sans perdre, de livre en livre, la vivacité d’un sprinter ? Cela reste pour moi une énigme. Mais je n’ai pas le talent de Signoret, encore moins celui de Baruteau pour en trouver le fin mot.
Aux heureux lecteurs du premier tirage est offert en prime un séduisant opuscule de 65 pages très illustrées sur les lieux de l’action des huit livres parus et plus généralement sur le Marseille de la Belle Epoque, avec les recettes de cuisine chère à Eugène Baruteau ainsi qu’un florilège des « mots de chez nous » les plus utilisés par les personnages de la série. Son titre « Le Marseille de Raoul Signoret
 ».

                                           Jacques Bonnadier (Radio Dialogue)

Quand la plume du romancier se substitue au scalpel de l’anatomiste, cela donne le roman le plus réussi de la série : Le vampire de la rue des Pistoles. (…) L’art de Contrucci ne se limite pas à laisser ses lecteurs dans l’expectative. Il consiste aussi à nous indiquer des marques spatiales (et des repères culturels) qui permettent de suivre en pointillés l’itinéraire narratif des personnages. À preuve le livret illustré (offert aux lecteurs du premier tirage) montrant l’univers du reporter (Raoul Signoret) et du commissaire (Eugène Baruteau), les plans des quartiers où se déroulent les divers épisodes des Nouveaux mystères de Marseille, celui-ci étant le huitième. Mais quel est le secret de Jean Contrucci ? À quel diable littéraire a-t-il vendu son âme pour se renouveler sans cesse ? Tout ce que je sais, c’est qu’il est l’un de nos plus grands virtuoses du polar historique… Un régal de style et de rebondissements.

Anne-Marie Mitchell (La Marseillaise)

Une intrigue ciselée, une nouvelle complainte sur Marseille où l’auteur exprime toute sa tendresse pour les petites gens (ici les portefaix, les dockers exploités en toute bonne conscience par les bourgeois marseillais) tout en gardant, car il le faut bien, une certaine bonne humeur.

Lucas Zanisse (Les carnets de la Noir’Rôde)

Le Marseille de la belle Époque est restitué une fois encore dans ce huitième volume de la série dans le ton des grands feuilletons populaires d’autrefois. Avec une reconstitution précise et pittoresque de la vie et des expressions du temps dans le vieux quartiers du Panier, des personnages colorés et des recettes fournies gracieusement au passage pour agrémenter un récit savoureux et très distrayant.

TÉLÉ Z

Si l’histoire, inspirée d’un événement réel mais non élucidé, est prenante, ce sont les petits à-côtés qui en donnent la saveur. Dans ses précédents ouvrages Jean Contrucci nous invitait à réfléchir sur les “ bienfaits ” de la colonisation ou la charité chrétienne, à savoir qui de l’athée, de l’agnostique ou du croyant limite bigot, du socialiste et de l’homme de droite, pratique le mieux la philanthropie. Dans celui-ci l’auteur aborde les thèmes de la ségrégation, de l’ostracisme, du racisme (…) sans tomber dans la leçon de morale exagérée et démagogique. En bonus, les premiers lecteurs de ce roman se verront remettre un petit opuscule fort intéressant, Le Marseille de Raoul Signoret, dans lequel Jean Contrucci revient sur les différents quartiers dans lesquels Raoul Signoret a enquêté, le tout agrémenté de photos d’époque. A lui seul ce livret vaut le détour.

Paul Maugendre (Bibliosurf)

Jean Contrucci nous embarque avec passion aux côtés de son héros dans les ruelles sombres d’un Panier début de siècle. La rue des Pistoles n’existe plus aujourd’»hui, mais la précision du récit nous rend le décor du passé presque familier (….) L’énigme, tirée d’une histoire vraie tient ses promesses jusqu’à la dernière page.

20 Minutes

Je suis une adepte de la série  Les nouveaux mystères de Marseille  où Jean Contrucci exerce avec talent sa verve de feuilletoniste. Il renoue avec la tradition du roman populaire avec ses personnages archétypaux mais sympathiques : le commissaire Eugène Baruteau, géant aux allures débonnaires mais dont le regard d’acier fait trembler les truands et son neveu Raoul Signoret, journaliste au « Petit Provençal », dont le physique avantageux et le goût du risque font trembler d’émoi la « ménagère ». Cette fois, les deux hommes sont confrontés à un meurtre des plus mystérieux, celui d’un « guérisseur » aux pratiques aussi barbares qu’inefficaces.
Au-delà de l’intrigue en elle-même, se plonger dans un roman de Jean Contrucci, c’est se retrouver dans le vieux quartier du Panier et partager le quotidien de gens simples au verbe haut. Le lecteur peut sentir à chaque page l’amour que l’auteur éprouve pour Marseille, sa ville et pour les plus humbles de ses habitants pour lesquels vivre, c’est souvent survivre. Le fait de situer l’action à la Belle Epoque nous permet aussi de découvrir ou de redécouvrir une société moins uniformisée que la nôtre. Il faut reconnaître aussi que le vieux Marseille est un formidable condensé d’humanité, un carrefour de nationalités, un chaudron en perpétuelle ébullition, le lieu idéal pour planter le décor d’un roman policier.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le roman était accompagné d’un bel album de photos en noir et blanc « Le Marseille de Raoul Signoret » qui présente les lieux où se sont déroulées les différentes enquêtes de notre impétueux journaliste.
Vous l’aurez compris, j’ai un faible pour Jean Contrucci qui redonne ses lettres de noblesse à un genre trop souvent méprisé : le roman populaire.

http://chroniquesdelarentréelittéraire.com(Les livres bonheurs d’Armande)

Jean Contrucci n'a pas son pareil pour faire revivre sous nos yeux la belle Époque dans la région marseillaise et la vie des quartiers populaires qui faisaient la réputation de la ville auprès des marins. Il propose une histoire haute en couleurs, favorisant la variété des personnages, leur capacité à représenter des catégories professionnelles et sociales et leur puissance évocatrice d'une époque. Il donne vie à des personnages truculents comme Néné-le-Coiffeur, Tino Bonacorsi, le plombier-zingeur ou Jules Cabourdin, professeur honoraire et archéologue amateur. Il mêle avec malice la vie personnelle des deux héros aux rebondissements d'une enquête florissante en péripéties riches et diversifiées.
Jean Contrucci évoque, au fil des pages, la richesse historique de Marseille et fait l'apologie de la cité. Il se garde, cependant, de tout dithyrambe excessif, pointant avec un regard lucide, les défauts de ses habitants, les traitant, par exemple, de boutiquiers : "... imperméable à l'art, au beau... excepté à la musique que font les sous tombant dans la caisse". Il brocarde également, au passage, tant les gens de presse que ceux de médecine, reprochant aux premiers : "... qui préfère[nt] dauber sur la compétence des autres plutôt que se risquer à montrer ce qu'on sait faire". et taxant les seconds de déclarer : "incurables les malades qu'ils sont impuissants à guérir".
Une fois encore, Jean Contrucci avec Le Vampire de la rue des Pistoles
, tient son lecteur en haleine, avec une intrigue d'un niveau relevé et un volet historique érudit.

Serge Perraud.(http://k-libre.fr)

Auteur de la série à succès « Les Nouveaux Mystères de Marseille » Jean Contrucci n’a qu’une crainte : faire le livre de trop (..). Que les aficionados se rassurent : « Le vampire de la rue des Pistoles »  est un très bon cru. Au fil des pages, on tremble pour de faux, on se marre pour de vrai : c’est tout le secret du savoir-faire Contrucci.

Agathe Fourgnaud (Le Point)

Jean Contrucci déploie sa maestria pour resserrer les nœuds d’un jeu de dupes. Ils excellent à déplacer les pions d’une partie de cache-cache haletante. Des atmosphères et des portraits tout en finesse et en esprit. Des angoisses et des rebondissements à profusion et maîtrisé de manière magistrale. Le lecteur est embarqué. Le vampire n’a pas dit son dernier mot.

Véronique Emmanuelli (La Corse-Votre hebdo)

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